Les lunettes de soleil bien protectrices ne sont pas un luxe pour les petits ,même pour les bébés:
En cause ? Une protection insuffisante.
Nombreux sont ceux qui pensent que le soleil est moins dangereux en hiver qu’en été. Certes, à la montagne, seul le visage est découvert, mais les yeux restent particulièrement vulnérables aux rayonnements nocifs.
En effet, la réverbération des rayons UV sur la neige est plus importante que sur toute autre surface (85% contre 5 à 10 % sur l’eau) et leur quantité augmente de 10% tous les 1 000 mètres.
C’est ainsi qu’une absence de protection ou une protection insuffisante des yeux sur les pistes de ski peut entrainer une brûlure superficielle de l’œil, souvent dénommée « ophtalmie des neiges ». Elle se manifeste de manière générale 4 à 6 heures après l’exposition, voire immédiatement chez les enfants, les plus fragiles, et provoque une inflammation de la surface de l’œil, un larmoiement ou encore une sensation de sable dans l’œil, voire une impossibilité de garder les yeux ouverts face à la lumière.
A long terme, l’ophtalmie peut engendrer un vieillissement précoce de l’œil, favorable au développement de la cataracte, et de la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge).
* Choisir, de préférence, des lunettes solaires équipées de montures enveloppantes et de verres de catégorie 4, adaptés à la forte luminosité de haute montagne.
* Attention, cependant, à ne pas les utiliser pour conduire.
* Equiper les plus jeunes de masques de ski adaptés au casque de protection, en vérifiant bien toutes les normes de qualité et de conformité.
* Ne pas quitter ses lunettes solaires ou son masque sur le télésiège.
* Dès les premières sensations de gêne oculaire, consulter rapidement un ophtalmologiste.